Situé non loin de l’ancienne Babylone, le site de Djemdet Nasr a d’abord été fouillé par une équipe Américano-Britanique dirigée par Stephen Langdon, entre 1926 et 1928. Roger J. Matthews en a repris les travaux en 1988. Dans un bâtiment imposant, des textes proto-cunéiformes, des sceaux et des cylindres ont été découverts. Une céramique peinte particulière, polychrome, y a été recensée pour la première fois. Aussi le nom de Jemdet Nasr est associé à ce type de trouvailles, datées de 3100 à 2900 avant notre ère, qui se distinguent de celles d’Uruk. Toutefois, de telles caractéristiques ont aussi été relevées sur les anciennes villes d’Our, Nippur, Zabalam et Larsa, ainsi que sur les sites d’Abu Salabikh et de Fara. Les scientifiques en ont déduit que les spécificités de Jemdet Nasr sont liées à une époque de temps d’environ un siècle. Les tablettes n’ont pas été clairement lues. Le Sumérien est la langue la plus probable. Toutefois, un toponyme, Niru, y apparaît plus fréquemment. Aussi ce nom, qui peut être une abréviation de Nunurra, est attaché à l’ancienne ville.
https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010166027
Mes notes de vraisemblance :
Niru était le nom du site de Djemdet Nasr : 2,5/5

14 décembre 2021
Age du bronze, Bronze ancien, Golfe Persique, Irak, Mésopotamie