Le voyage d’Ounamon

Le texte ci-dessous provient de la traduction de Gardiner en 1932 :

Année 5, 3ème mois de la 3ème saison, jour 16, jour du départ de « l’aîné de la salle », de la maison d’Amon, le seigneur des Deux Terres, Ounamon, pour aller chercher le bois nécessaire à la construction de la grande et auguste barque d’Amon-Rê, roi des dieux, qui est sur […] appelée : « Userhet » d’Amon.
Le jour de mon arrivée à Djanet (Tanis), au lieu de résidence de Nesubenebded (Smendès) et de Tentamon, je leur ai donné les écrits d’Amon-Rê, roi des dieux, qu’ils firent lire en leur présence. Puis ils dirent : « Nous le ferons, nous le ferons selon ce que dit Amon-Rê, roi des dieux notre seigneur ». Je suis resté, jusqu’au 4ème mois de la 3ème saison, à Tanis.
Nesubenebded (Smendès) et Tentamon m’envoyèrent avec le capitaine Mengebet, et je descendis dans la grande mer des Khérou (Syriens ou Cariens), le 4e mois de la 3e saison, le 1er jour. J’arrivai à Dyr (Dor), une ville des Djekers (1), et Bedel, son roi, me fit apporter beaucoup de pain, une jarre de vin et un rôti de bœuf.
Alors un homme de mon navire s’enfuit, ayant volé :

  • De la vaisselle d’or, s’élevant à 5 debens ;
  • 4 vases d’argent, d’un montant de 20 debens ;
  • Un sac d’argent de 11 debens.

Au total, il a volé 5 debens d’or 31 deben d’argent.

Le matin alors je me levai et j’allai au palace où était le prince et je lui dis : « J’ai été dépouillé dans ton port. Puisque tu es le roi de ce pays, tu en es donc l’investigateur, tu dois chercher mon argent. Mais en réalité l’argent appartient à Amon-Ré, roi des dieux, seigneur des Deux Terres ; il appartient à Nesubenebded (Smendès) et il appartient à Hérihor, mon seigneur, et les autres magnats d’Égypte. Il appartient aussi à Weret et à Mekmer et aussi à Djeker-Baal, le prince de Kpn (Byblos). »
Il me répondit : « ô honneur, ô excellence, mais voici, je ne comprends rien de cette plainte que tu déposes auprès de moi. Si le voleur était sous mon autorité, celui qui est monté à bord de ton navire, pour voler ton trésor, je te le rembourserais sur mon trésor, quel que soit le nom du voleur ; mais le voleur qui t’a volé appartient à ton navire. Reste quelques jours ici avec moi que je puisse le chercher ! »
Après avoir passé 9 jours de plus dans le port, je suis allé le voir et je lui ai dit : « Attends, tu n’as pas trouvé mon argent ! Alors laisse-moi partir avec le capitaine du navire et ceux qui vont sur la mer ! ».
[…]
Et j’arrivais à Sr (Tyr). Et je quittais Sr (Tyr) au début du jour suivant.
[…]
Djerker’baal, le prince de Kpn (Byblos).
[…]
Un navire, et j’y trouva 30 debens d’argent, et j’en pris possession. Je dis au propriétaire du bateau : « J’ai pris possession de votre monnaie. Il restera en ma possession jusqu’au moment où tu auras trouvé mon argent ou les voleurs qui me l’on dérobé. Je ne te vole pas même si je te dépossède. Mais en ce qui te concerne, tu dois […] ».(2)
[…]
Ils s’en allèrent et je célébrais cela dans une tente sur la plage du port de Kpn (Byblos). Et je trouvai une cachette pour « Amon du voyage » et je plaçai ses processions avec lui. Alors le prince de Kpn (Byblos) m’envoya un message disant : « Tiens-toi en dehors de mon port ! ». Je lui répondis « Où irai-je ? […] Si tu as un navire pour me transporter, ramène-moi en Égypte ! ». Et je passais 29 jours dans son port, même si tous les jours il dépensait son temps à m’envoyer un messager : « Tiens-toi en dehors de mon port ! »
Maintenant, quand il fait des sacrifices à ses dieux, le dieu Amon saisit un grand voyant parmi ses grands voyants, et il le met dans un état extatique. Il lui dit : « Apporte le dieu ! Apporte le messager qui le soutien ! C’est Amon qui l’a envoyé ! C’est lui qui est la cause de ce qui arrive ! »

Mais l’extasié ne devint vraiment extasié que la nuit où j’ai trouvé un navire rentrant en Égypte, une fois que j’y eu chargé tous mes biens et que j’eu attendu la nuit pour pouvoir embarquer le dieu à bord afin de prévenir un autre mauvais œil ! Ainsi le maître du port vint me voir disant : « Reste jusqu’au matin, c’est ce que veut le prince ! ». Et je lui ai dit : « N’es-tu pas celui qui m’a dit tous les jours « Tiens-toi en dehors de mon port ! » ? Es-tu en train de me dire : « Reste cette nuit, seulement pour permettre à ce navire que j’ai trouvé de lever l’ancre sans moi et de redire demain : « Tiens-toi hors de ma vue » de nouveau ? » Alors il s’en alla répéter cela au prince, et le prince envoya un message au capitaine du navire disant : « Reste jusqu’au matin ! Voilà les ordres du prince ! »

Le lendemain matin, il envoya un messager pour m’emmener, alors que le Dieu (Amon du voyage) était réinstallé dans sa tente sur la plage. Je le rencontrai assis dans sa haute pièce, se tenant devant une fenêtre d’où on apercevait les vagues de la mer des Khérou (mer syrienne ou carienne). Je lui ai dit : « Qu’Amon soit remercié ». Il m’a dit : « Depuis combien de temps es-tu partit de l’endroit où Amon habite ? » Je lui ai répondu : « Cinq mois entiers jusqu’à aujourd’hui ». Il me dit alors : « D’accord, tu ne mens pas ! Où est l’ordre de mission d’Amon que tu as en ta possession ? Où est le courrier du Premier Prophète d’Amon ? ». Je lui ai répondu : « Je les ai donnés à Smendès et Tanetamon ». Alors il devînt très irrité : « Maintenant regardes ! Aucun ordre de mission ni courrier ! Tu n’as rien sur toi ? Où est le bateau en pin que Smendès t’a donné ? Où est l’équipage de Khérou (Syriens ou Cariens) ? Est-ce qu’il t’a chargé dans ce navire au capitaine étranger pour que ce dernier te tue ou te perdre au milieu de la mer ? Auprès de qui iront nous vénérer le dieu ? Et toi aussi, où irai-tu le trouver ? » Voilà ce qu’il m’a dit.
Et je lui ai dit : « Est-ce que ce n’est pas un navire égyptien ? Maintenant ce sont des équipages égyptiens qui naviguent sous Smendès. Il n’a plus d’équipages Khérou (syriens ou cariens) » Il enchaîna : « Il y a 20 navires marchands ici dans mon port, appareillés par Smendès ! En ce qui concerne Sddna (Sidon), un port par lequel tu es passé, n’y a-t’il pas 50 navires appareillés par Warkatel, et n’est-ce pas pour cette maison qu’ils travaillent ? »

Et je suis resté silencieux lors de ce moment important. Et il me répondit : « Pour quelle mission es-tu venu ? » Je lui ai dit : « C’est pour aller chercher le bois nécessaire à la construction de la grande et auguste barque d’Amon-Rê, roi des Dieux, que je suis venu. Ce que ton père faisait, et ce que le père de ton père faisait, tu dois faire de même. » Il m’a alors dit : « Ce sont eux qui faisaient cela, vraiment. Si tu me paie pour cela je le ferai. Mais vraiment, les miens réalisaient cette mission seulement sur ordre du pharaon, avec 5 navires envoyés, chargés avec les produits d’Égypte qui étaient déchargés dans leurs entrepôts. Quant à toi, qu’est-ce que tu m’as apporté pour le service ? »
Il alors amené le journal quotidien de ses ancêtres et il l’a fait lire à haute voix en ma présence. Ils ont trouvé 1000 debens d’argents et toutes sortes de choses dans le registre. Il m’a alors dit : « Même si les maîtres de l’Égypte, les seigneurs de mes ancêtres, je suis aussi un de leurs servants, étaient venus avec l’argent et l’or en disant : « Réalise la mission pour Amon » Est-ce que ce n’était pas la fourniture de cadeaux royaux qui étaient d’usage pour mes ancêtres ? Maintenant, en ce qui me concerne, je ne suis pas un de tes serviteurs, ni un serviteur de ceux qui t’ont envoyé. »
« Si je crie au Rbrn (Liban), le ciel s’ouvrira avec les bûches gisant ici même au bord de la mer ! Donne-moi les voiles que tu as apportées pour emmener tes navires chargés de vos grumes en Égypte. Donne-moi les cordes que tu as apportées pour lier les pins que je dois couper pour te les donner. […] pour que je fabrique les voiles pour tes navires, et les chargements seront trop lourds et se désagrègeront et tu mourras au milieu de la mer. Regarde ! Amon tonne dans le ciel seulement depuis qu’il a placer Seth à ses côtés. Maintenant tous les pays vénèrent Amon ! Il les a trouvés seulement après qu’il a créé le pays d’Égypte, celui dont tu es venu ! Ses vertus sont venues de là, et ont atteints l’endroit où je suis. Ses savoirs sont venus de là, et ont atteints la place où je suis ! Quel est le sens de cette folle mission qu’ils t’ont demandé de faire ? »
Je lui ai dit : « C’est faux ! Est-ce que n’est pas une demande extraordinaire que je fais ! Il n’y a aucun navire sur le fleuve qui n’est pas propriété d’Amon. La mer est à lui ! Le Rbrn (Liban) est à lui ! Ce dont tu dis : « C’est à moi ! ». C’est une nurserie pour Amon-user-hat ; le seigneur de tous les navires ! Mais vraiment, il – c’est-à-dire Amon-Ré, Roi des Dieux – a dit en parlant à Herihor, mon Seigneur : « Envoie-le ! Et il a fait en sorte que je vienne transportant ce grand dieu. Maintenant, regardes ! tu es responsable d’avoir fait attendre ce dieu 29 jours de plus dans ton port, en doutant de sa présence ou même en remettant en cause celui qu’il prétend être ! Qu’attends-tu pour marchander avec le Rbrn (Liban) pour le compte d’Amon, son seigneur ? Quant à tes dires sur les rois précédents, qu’ils envoyaient de l’argent et de l’or, comme ils insufflaient la vie et la prospérité, ils n’avaient pas besoin d’envoyer de telles choses. C’était à la place de la vie et de la prospérité qu’ils envoyaient de telles choses à tes ancêtres ! Maintenant, en ce qui concerne Amon-Ré, Roi des Dieux, il est le seigneur de la Vie et la Prospérité ! Maintenant c’est le seigneur de tes ancêtres. Ils ont passé leur vie à faire des offrandes à Amon ! Toi aussi, tu es un serviteur d’Amon. Si tu dis « Je le ferai, Je le ferai pour Amon », en accomplissant la mission qu’il demande, tu vivras ; tu seras prospère ; tu seras en bonne santé ; et tu seras fortuné dans tout ton pays et tes gens. Ne convoite pas pour toi-même les bienfaits d’Amon-Ré, le Roi des Dieux ! Car vraiment, un lion adore ses bienfaits ! Rapproche ton scribe de moi que je puisse l’envoyer vers Smendès et Tanetamon, les fondations qu’Amon a placé au nord de son pays, et qu’ils amènent toutes les choses. Je dois l’envoyer vers eux pour dire : « Autorisez son déplacement, avant que je retourne vers le sud, et ainsi j’aurai le remboursement absolu de toutes tes dépenses en retour ». Voilà ce que je lui ai dit.

Il remit ma lettre entre les mains de son messager et il chargea la quille, le poteau d’étrave et le poteau de poupe avec 4 autres rondins taillés, pour un total de 7, et il les fit apporter en Égypte.
Son messager alla en Égypte et me revint en Kher (Syrie ou Carie) lors du premier mois de l’hiver. Smendès et Tanetamon avaient envoyés : 4 jarres et un vase d’or, 5 jarres d’argent, 10 articles de vêtement en lin royal, 10 voiles de tissu transparent de bonne qualité, 500 nattes de lin lisse, 500 peaux de bœufs, 500 cordes, 20 sacs de lentilles et 30 paniers de poisson. Et elle m’avait amené : 5 vêtements de jute de bonne qualité, 5 voiles en jute de bonne qualité, 1 sac de lentilles et 5 paniers de poisson. Alors le prince se réjouit, et il fournit 300 hommes et 300 bœufs, et il assigna des hérauts pour les encadrer et abattre les arbres. Et ils les coupèrent, et ils passèrent l’hiver à les rassembler ici.

Lors du 3e mois d’été, ils les tirèrent sur la plage. Le prince sorti et se plaça devant eux, et il m’adressa la parole : « Viens ! » Je fus conduit auprès de lui, et l’ombre de son éventail de lotus tomba sur moi, et Penamon, un échanson de son équipe, intervint disant : « L’ombre du Pharaon, ton seigneur, t’a touchée ». Et il se mit en colère contre lui, disant : « Laisse-le tranquille (le pharaon) ! ». Je fus conduit auprès de lui et il me répondit, me disant : « Regarde, la mission que mes ancêtres assumaient autrefois, je l’ai réalisé, même si, toi, pour ta part, tu n’as pas fait pour moi ce que tes ancêtres faisaient. Regarde, le dernier de tes troncs est arrivé et est en place. Fais selon mes souhaits et assume le transbordement (sur un bateau), car ne t’est-t-il pas donné ? Ne viens pas voir la terreur qu’inspire la mer, mais regarde plutôt la mienne de terreur. Car vraiment, je ne t’ai pas fait subir ce qu’ont subi les messagers de Khâemouaset(3), quand ils ont passé 17 années dans ce pays. Et ils sont morts en faisant leur métier ». Et il dit à son échanson : « Emmène-le, fait-lui voir les tombes dans lesquels ils reposent ! »
Et je lui dis : « Ne me fait pas voir cela ! En ce qui concerne Khâemouaset, ils n’étaient que des hommes qu’il t’envoyait comme messagers, et lui-même n’était qu’un homme ! Tu n’as pas devant toi un de ses messagers pour que tu puisses dire : « Tu dois aller voir et regarder tes camarades ! » Pourquoi ne te réjouis donc pas ! Et tu pourrais faire une stèle pour toi-même en écrivant : « Amon-Ré, Roi des Dieux, m’envoya Amon-du-voyage, son messager, avec Ounamon, son messager humain, pour aller chercher le bois nécessaire à la construction de la grande et noble barque d’Amon-Ré, Roi des Dieux. Je l’ai coupé ! Je l’ai chargé ! Je lui ai fourni mes navires et mes équipages. J’ai fait en sorte qu’ils atteignent l’Égypte afin d’implorer pour moi-même 50 ans de vie d’Amon en plus de mon sort imparti ! » Et il se pourra que dans le futur un messager vienne du pays d’Égypte, connaissant l’écriture, et lise ton nom sur la stèle faisant sa bénédiction avec de l’eau de l’ouest de la même façon que ce qui est fait aux dieux qui sont ici ! »
Il me dit : « Quel grand témoignage de mots que tu me dis ! ». Je lui dis : « Au regard des nombreuses choses que tu m’as dites, si je rejoins la place où se trouve le Premier Prophète d’Amon, et qu’il voit le résultat de la mission, c’est ce que tu as fait qui te sera profitable ! »

Quand je suis allé au bord de la mer, à l’endroit où se trouvaient les bois. J’ai aperçu onze navires venant de la mer, appartenant aux Djekers, qui disaient : « Arrêtez-le ! Ne laissez pas un de ses navires passer en Égypte ! » Je me suis assis et j’ai commencé à pleurer. Le scribe du Prince est venu vers moi et m’a dit : « Qu’as-tu ? » Je lui ai dit : « Vois ces oiseaux sont déjà allé deux fois sur l’Égypte. Regarde-les ! Ils repartent vers les régions froides. Jusqu’à quand ici je resterai ici abandonné ? Ne vois-tu pas ceux qui reviennent pour m’emprisonner de nouveau ? »

Il est allé le dire au Prince. Le Prince se mit à pleurer à l’écoute des paroles, parce qu’elles étaient tristes. Il m’envoya son scribe, il m’apporta deux cruches de vin et un bélier. Il m’envoya Tenetniut, une chanteuse égyptienne qui était avec lui, disant : « Chante pour lui, que son cœur ne prenne pas de trop de peine ». Il m’envoya des messages : « Mange, bois, et ne laisse pas ton cœur s’inquiéter de tes affaires. Tu entendras tout ce que j’ai à te dire demain matin ».
Le matin arriva, il fit convoquer son assemblée. Il se teint au milieu et dit aux Djekers : « Pourquoi êtes-vous venu ? » Ils lui ont répondu : « C’est pour poursuivre les navires maudits que tu envoies en Égypte avec nos camarades […] ». Il leur dit : « Je ne puis arrêter le messager d’Amon dans mon pays. Laissez-moi le renvoyer, et vous pourrez le poursuivre pour l’arrêter ».

Il m’embarqua, il m’envoya au port de la mer. Le vent m’a conduit au pays d’Alasiya. Ceux de ce port sont venus vers moi pour me tuer. Je fus amené parmi eux dans la demeure de Hatiba, la reine de la ville. Je l’ai trouvée alors qu’elle sortait d’une de ses maisons et entrait dans l’autre. Je l’ai saluée, j’ai demandé aux gens qui se tenaient autour d’elle : « N’y a-t’il pas parmi vous quelqu’un qui comprend l’égyptien ? » L’un d’entre eux dit : « Je le comprends ». Je lui ai dit : « Dis à ma maîtresse : « J’ai entendu dire jusqu’à Thèbes, la demeure d’Amon, que dans toutes les villes il y a de l’injustice, mais que la justice existe dans le pays d’Alasiya. Est-ce que l’injustice prédomine ici ? » ».
Elle dit : « Vraiment ! Pourquoi tu dis cela ? » Je lui dis : « La mer a été furieuse et le vent m’a poussé vers la terre où je suis, tu ne les laisseras pas profiter de moi pour me tuer, moi, un messager d’Amon. Je suis de ceux qu’ils chercheront sans cesse. Quant à l’équipage du prince de Kpn (Byblos), qu’ils cherchaient à tuer, leur seigneur trouvera sûrement dix équipages parmi les vôtres, et il les tuera, de son côté. »
Elle a fait appeler et placer les gens devant elle. Elle m’a dit : « Passe la nuit … ». »

Le reste du parchemin est illisible.

 

Remarques :

(1) Un des peuples de la mer
(2) Deux importantes lacunes ne permettent pas de saisir complètement l’ensemble du récit. Cependant il faut comprendre qu’Ounamon a probablement trouvé meilleure fortune en dépouillant un « Djéker ».
(3) Fils de Ramsès II, connu comme étant le premier archéologue. Il est le personnage principal d’une série d’aventures sous la dénomination de Setna.

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