Le pays d’Unqi est abondamment mentionné dans les textes néo-assyriens de Teglath-Phalasar III, qui ont été trouvés à Kalhu.
Ce roi indique : « Tutammu, le roi du pays d’Unqi, a négligé son serment auprès des grands dieux au prix de sa vie. Dans ma fureur, […], j’ai capturé la ville de Kinalia, sa cité royale. J’ai inventorié ses gens, et leurs possessions […] et je les ai distribués à mon armée. J’ai dressé mon trône dans le palace de Tutammu. […]. J’ai réorganisé la cité de Kinalia et soumis entièrement le pays d’Unqi, j’ai désigné des eunuques en tant que gouverneurs provinciaux. »
Des toponymes de ce pays apparaissent dans d’autres textes. Ceux ci-dessous sont extraits de « The Royal Inscriptions of Tiglath-pileser III » de Hayim Tadmor et Shigeo Yamada. Ils correspondent, pour la plupart, à des villes à l’est du coude de l’Oronte et de l’ouest d’Alep. Entre parenthèses se trouvent les équivalences des textes d’Alalakh environ un millénaire auparavant et, éventuellement, le lien avec l’article de ce blog.
Teglath-Phalasar II précise avoir déplacé des captifs dans les villes suivantes d’Unqi : Huzarra (Husri), Tae (Taie), Tarmanazi (Tarmanase), Kulmadara, Hatatirra et Irgillu (Irkilli).
D’autres textes donnent précisément les villes suivantes comme faisant partie du pays d’Unqi : Hurmu (Hurama), Anlama (Almu), Urrus (Uris, Ursu), Kulmadara, Hatatirra, Unniga (Uniga), Ardâ (Ardata), Mudru (Madura des stèles de Sfiré), Muruya (Murar), Tiris (Tilise) et Lapsitania.
A un millénaire d’intervalle de temps, il faut remarquer que se retrouvent 9 dénominations sur 15.
Le pays d’Unqi
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