Le toponyme « Habur » apparaît dans les textes des archives de Mari et dans ceux des assyriens (médios et néo-assyriens).
Il s’agit d’une rivière affluent de l’Euphrate dont le nom moderne est le Khabour ou Khabour, à ne pas confondre avec le Petit Habour affluent du Tigre, et avec le Hubur des archives de Mari qui est probablement un canal.
La désignation antique de cette rivière au deuxième millénaire avant notre ère ne fait pas de doute compte tenu de ses fréquentes mentions. Ainsi, dans les archives de Mari, les nombreux courriers de Yaqqim-Addu, chargé des travaux relatifs aux crues du Habur, évoquent souvent les villes riveraines de Saggaratum et de Qattunan.
Et puis, dans « I 7 » Samsi-Addu, très directif, demande « à ce qu’on lui fasse remonter le courant par bateau d’un lot d’arbres jusqu’à Saggaratum, et qu’on le fasse parvenir jusqu’à Qattunan. De là des gens de Qattunan doivent les prendre sur des chariots pour les apporter jusqu’à Subat-Enlil ».
La rivière change nettement la direction de son cours vers Hassaké : Ce qui permet de distinguer au regard de ce lieu : en amont, le Haut-Habur et en aval le Bas-Habur.
A l’époque médio-assyrienne, Dur-Katlimmu devient prépondérante, alors qu’un pays de Mari se maintient quelques siècles autour de Tabetu.
La localisation ici proposée pour les principales cités de l’âge du bronze repose sur les archives de Mari mais aussi sur :
- un texte décrivant un itinéraire trouvé lors de l’excavation du Tall Sheikh Hamad ;
- et surtout les annales néo-assyriennes :
- La 6e campagne de Tukulti-Ninurta II
- Les annales d’Adad-Nirari II
- Assurnasirpal II lors de ses campagnes des années 1 et 6.




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