L’histoire de la vallée du Nil est celle de trois empires successifs (l’Ancien, le Moyen et le Nouvel Empire), entre-coupés de deux périodes intermédiaires (la première et la deuxième) de 2700 avant notre ère jusqu’aux environs de 1000 avant notre ère, c’est-à-dire durant la totalité de l’âge du bronze.
Durant ces 1500 ans, les noms de peuples, de régions et de villes ne sont quasiment connus que par les hiéroglyphes égyptiens et, de ce fait, s’avèrent difficiles à rapprocher des textes de l’autre système d’écriture important de cette période-là, le cunéiforme. En plus, les rares équivalences qui s’avèrent maintenant faire l’unanimité montrent des différences de dénominations probablement dues à des histoires disjointes les millénaires d’avant : ainsi les pays de Djahy, Haut-Retenu, Retenu et Naharina n’ont pas de correspondances géographiques dans les langues des autres régions du monde d’alors.
La découverte des tablettes d’Amarna (rédigées en cunéiforme akkadien) est l’exception qui a permis d’entrevoir une vraie administration territoriale par les Égyptiens sur le Levant et la côte méditerranéenne durant le Nouvel Empire. De nombreuses cités y ont été localisées.
Des croisements avec des listes de villes, en hiéroglyphes égyptiens, relevées sur les monuments ont alors pu se faire. La vraisemblance des rapprochements et des localisations reste néanmoins fragile.
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