Les annales d’Assurbanipal, roi d’Assyrie, au 7e siècle avant J.C., évoquent Dilmun comme étant un lieu insulaire : « Silum, un roi du désert qui vit dans Hazmani qui est sur les rivages de Dilmun, au milieu de la mer, pris peur du dieu Assur […] et vint me voir, par mer et par terre, avec le paiement d’un tribut ».
Dilmun est mentionnée dans les textes Mésopotamiens dès le 3e millénaire avant notre ère. Un texte géographique de l’Empire d’Akkad situe plus précisément ce pays : « Tilmun, Maganna, sont des pays au-delà de la Mer Inférieure. »
On s’accorde pour localiser Dilmun sur l’île de Bahreïn, avec ses nombreuses tombes de l’âge du bronze, et aussi l’île de Failaka, située au Koweït, voire dans les territoires côtiers du nord-est de la péninsule Arabique, comme l’îlot de Tarut.
L’île de Bahreïn dispose des sites archéologiques les plus convaincants : Qal’at al-Bahreïn, Saar, le site cultuel de Barbar, mais aussi d’anciens habitats tels que ceux trouvés à Al-Hajjar.
Qal’at al-Bahreïn est le site archéologique le plus important, entrevue comme capitale de Dilmun.
De récentes fouilles archéologiques de tombes ont montré que l’île de Barheïn avait un système de poids et mesures identique à celui de la vallée de l’Indus. Les sceaux retrouvés sont ressemblants à ceux des sites de la côte iranienne ou de Failaka au Koweit. Aussi, une confédération maritime apparaît comme étant une possibilité pour le pays de Dilmun ou Tilmun.
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