Le pays d’Elam, tout comme celui d’Assyrie, se caractérise par sa durée : il apparaît dans de nombreuses archives de l’âge du bronze et de l’âge de fer.
Les traducteurs des tablettes de Mari ont été surpris, au fur et à mesure des études des textes, de l’influence des souverains de cette région sur l’ensemble des pays de l’entre-deux fleuves.
La position géographique du pays d’Elam est connue depuis longtemps, du fait, notamment, des fouilles de Suse, puis d’autres sites archéologiques qui se sont révélés être d’autres capitales :
• Choga Zanbil, ou Tchogha Zanbil ;
• Half-Tépé ;
• Tall-y-Malyan.
Si le terme « Elam » était le plus souvent utilisé par les voisins mésopotamiens, les rois eux-mêmes se disaient plutôt « rois de Suse » ou « rois d’Anzan et de Suse ».
Il y a quelques dizaines d’années, une incertitude pesait sur la localisation d’Anshan ou Anzan, maintenant l’unanimité s’est faite pour Tall-y-Malyan. C’est à cet endroit que les rois d’Elam pouvaient trouver refuge.
Aussi, depuis sa frontière mésopotamienne, à l’ouest, le pays d’Elam se prolongeait le long des côtes du Golfe Persique, épousant ainsi les plis montagneux orientés dans le sens du rivage de la mer.
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