Magarisi apparaît dans la 6e campagne des annales de Tukulti-Ninurta II comme étant une des dernières villes de la vallée du Habur, avant Tabatum, en remontant son cours. Dans les annales d’Assurnasirpal II, qui a suivi quasiment le même itinéraire, mais dans l’autre sens, de Tabatum, il a dû contourner les rives du Kharmis pour atteindre la ville de Magarisi. Le Kharmis est l’ancien Hirmas, c’est-à-dire le Djaghdjagh.
Il est tout à fait logique de considérer ce toponyme Néo-assyrien comme étant l’équivalent de « Magrisa » des textes de Mari. Surtout que II28 est un courrier d’Ibal-pi-El en charge des « eaux de Magrisa ». Il y dit avoir des difficultés à accéder à la source des « eaux de Magrisa ». D’ailleurs l’auteur du courrier dit passer son temps à accueillir les serviteurs du roi qui viennent de l’Idamaras.
D’après Nele Ziegler et Anne-Marie Langlois, dans « Les toponymes paléo-babyloniens de la Haute-Mésopotamie », Magrisa ou Magarisi serait le Tall Tnenir d’abord proposé par D. Charpin. La position géographique de ce site est un argument en faveur de cette localisation.
Aucune fouille archéologique ne vient à l’appui de cette hypothèse.
Mes notes de vraisemblance :
Magrisa, Magarisi de l’époque néo-assyrienne, était au Tall Tnenir : 3/5
9 janvier 2021
Age du bronze, Age du fer, Akh Purattim, Bronze final, Bronze moyen, Empire Néo-Assyrien, Syrie