De 1979 à 1982, ce lieu – l’île de Bijan – situé environ 25 km en aval de Anah (ancienne Anat), dans un ensemble de trois îles consécutives sur l’Euphrate, a fait l’objet de fouilles par l’Université de Varsovie dans le cadre des missions de sauvetage des sites menacés par la construction du barrage de Haditha.
L’archéologue polonais Gawlikowski a identifié l’île avec Sapiratum, surtout mentionnée dans les archives de Mari.
https://pcma.uw.edu.pl/en/2019/04/16/bijan/
Les recherches n’ont rien trouvé d’antérieur au médio assyrien : une forteresse construite en deux fois, d’environ 185 m de long pour 75 m de large. Pourtant la ville de Sapiratum est mentionnée dès la première partie du 2e millénaire avant J.-C.
Ainsi II120 positionne clairement Sapiratum entre Yabliya et Mari : « Je suis allé à Yabliya, au-devant d’Atrium […] J’ai demandé à Atrium : « Dis-moi par où tu veux passer, que je puisse envoyer une information sûre à mon Seigneur ». Atamrum m’a répondu ceci : « Nous irons jusqu’à Sapiratum. A Sapiratum, nous réfléchirons pour savoir si je vais à Mari ou si je dois couper par la steppe » ».
Il est probable que les couches archéologiques les plus anciennes ont été détruites par des crues de l’Euphrate.
Les annales de Tukulti-Ninurta II, roi d’Assyrie, vers le 9e siècle avant J.-C, positionnent « Sabirutu » au « milieu de l’Euphrate », non loin de « Sûri » et « Anat du pays de Suhi ».
Mes notes de vraisemblance :
L’île de Bijan s’appelait Sapiratum à l’âge du bronze : 4/5
19 décembre 2020
Age du bronze, Age du fer, Akh Purattim, Babylonie, Bronze final, Bronze moyen, Empire Médio-Assyrien, Empire Néo-Assyrien, Eshnunna, Golfe Persique, Irak, Suhum