C’est un antiquaire crétois, Minos Kalokairinos, qui a découvert les ruines de Cnossos en 1878. Et en 1900, l’archéologue britannique Arthur Evans a acheté l’ensemble des vestiges. Il a réussi à associer son nom à la restauration du site le plus visité de Crète. A son apogée, le bâtiment principal disposait, autour d’une cour centrale, plus de 1000 pièces reliées entre elles par des couloirs de tailles différentes.
De nouvelles études montrent qu’autour du palais, l’ancienne ville était d’importance en populations. Elle effectuait des échanges commerciaux à travers toute la Méditerranée.
http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2016/04/crete-la-cite-de-knossos-etait-trois.html
La nécropole de Knossos a été trouvée sur la colline de Fourni, entre Ano et Kato Archanès :
https://www.incrediblecrete.gr/fr/place/necropolis-of-fourni-archanes/
Même si le linéaire A n’est pas déchiffré, en attribuant les mêmes valeurs phonétiques que celles du linéaire B, il est admis que le toponyme « KU-NI-SU » du linéaire A désigne Knossos. Aussi, le nom de cette ville est resté inchangé durant les millénaires d’avant notre ère.
Cela questionne la localisation, issue des hiéroglyphes égyptiens, du toponyme Hensou, Kensou, ou Kounsou, qui désigne la capitale des pharaons des IXe et Xe dynasties de la première période intermédiaire, aujourd’hui admise comme étant Héracléopolis Magna, Henensou. Ce même toponyme est probablement écrit Kns.t dans le livre des pyramides d’Ounas. Le pharaon y est qualifié de « grand taureau qui sourit à ceux de Kns ».
Mes notes de vraisemblance :
Knossos avait ce même nom durant l’âge du bronze : 4,5/5
19 novembre 2020
Age du bronze, Bronze final, Bronze moyen, Crète, Europe, Grèce, Pays Keftiou